L'article original a été rédigé et publié par Knowlton Thomas, Calgary Tech, le 2 octobre 2023 (cliquez ici).
L'Alberta fait preuve de prudence — et avertit le reste du Canada de faire de même — comme la région à forte dynamique les transitions tactiques vers une économie fondée sur l'énergie propre.
Sous un nouveau leadership, la province a lancé une campagne politique ciblant l'approche nationale en matière de technologies propres.
Appelé »Dites au gouvernement fédéral», la campagne menée par la première ministre Danielle Smith s'oppose au projet de règlement d'Ottawa sur l'électricité, qui, selon eux, est trop agressif pourrait rendre l'électricité peu fiable et inabordable pour les citoyens déjà aux prises avec la hausse du coût de la vie.
La campagne de Smith cite une somme de 1 700 milliards de dollars coût prévu atteindre un réseau net zéro d'ici 2035 — un réseau fragile qui, selon elle, pourrait rendre notre réseau électrique dépendant de sources intermittentes comme l'énergie solaire et éolienne.
Beaucoup confondre cette position avec une attitude anti-technologies propres, mais Smith appuie fortement les solutions d'énergie verte comme la technologie à base d'hydrogène.
La position du premier ministre est que le Canada devrait exécuter sa transition au réseau énergétique sur une plus longue période de temps.
« Les objectifs d'Ottawa neutres en carbone peuvent être atteints d'ici 2050 en réduisant le fardeau fiscal et les services publics pour les Canadiens », affirme la campagne. « Changer notre réseau d'électricité en 27 ans est beaucoup plus pratique et abordable que de se précipiter pour le faire en seulement 12 ans. »
Smith souligne que l'Alberta a réduit ses émissions d'électricité de 53 % de 2005 à 2021 et qu'elle est déjà adoptant activement des énergies alternatives comme l'énergie solaire.
« Nous sommes déjà le chef de file de l'énergie éolienne et solaire au Canada, et nous allons ajouter beaucoup de nouvelles générations d'ici 2035, mais l'énergie éolienne et solaire sont des sources intermittentes », indique la campagne. « La demande d'électricité devant augmenter en flèche d'ici 2050, nous avons besoin d'une gamme diversifiée d'options de production — intermittentes et charges de base — pour prévenir de futures pannes d'électricité et maintenir un réseau fiable. »
Selon Smith, l'Alberta discute avec le gouvernement fédéral de la façon de mettre les efforts d'Ottawa pour décarboner l'économie en conformité avec le Plan de réduction des émissions et de développement énergétique de l'Alberta.
Si cet alignement n'est pas atteint, dit-elle, l'Alberta tracera sa propre voie pour s'assurer que la province dispose d'un réseau électrique fiable et abordable.
Pour l'instant, l'objectif de l'Alberta est de cultiver le développement de l'innovation en matière de technologies propres plutôt que de mettre en œuvre des solutions terne actuelles.
Selon la province, cela se fera au moyen d'une charge de base de gaz naturel à haut rendement tout en encourageant des technologies propres novatrices comme le captage, l'utilisation et la production de gaz naturel avec réduction du stockage, les petits réacteurs modulaires et la production d'hydrogène.
La région de l'Alberta abrite un éventail d'innovateurs dans le domaine des technologies propres, notamment : Arolytiques, Faveur, Technologies de captage du carbone CleanO2, Domaines futurs, Technologies de forage Innervision, Eteam Solaire, et Sommet Nanotechnologie, ainsi que des organismes de soutien à l'écosystème tels que Ministère de l'Agriculture et de l'Irrigation de l'Alberta, Réduction des émissions Alberta, Laboratoire sur l'avenir énergétique, Institut de technologie du sud de l'Alberta, et Démarrage TNT.